Page 85 - Livre électronique des RFTP 2023
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P48. LA QUALITÉ DE VIE DES PATIENTS SUIVIS POUR
CANCER BRONCHO-PULMONAIRE
H. BELFEKIH1, F. SOUISSI2, A. TRIKI2, I. JEBIR2, S. OUESLATI1.
1-SERVICE DE CARCINOLOGIE MEDICALE-HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI-NABEUL.
2-SERVICE DE CHIRURGIE GENERALE-HOPITAL MOHAMED TAHER MAAMOURI-NABEUL.
INTRODUCTION : Le cancer broncho-pulmonaire (CBP) est un problème de
santé publique. Il constitue la cause la plus fréquente de décès par cancer (18,4%
du total des décès par cancer). Le traitement médical constitue un pilier dans la
prise en charge du cancer du poumon.
Nous rapportons l’expérience du service de carcinologie médicale de l’Hôpital
Mohamed Taher Maamouri de Nabeul dans l’étude de la qualité de vie dans le
cancer du poumon.
MATERIELS ET METHODES : Etude transversale descriptive menée au service
d’oncologie médicale incluant 78 patients suivis pour cancer du poumon et pris en
charge durant la période allant de Janvier 2016 à Juin 2022. La qualité de vie était
évaluée par le questionnaire (EORTC QLQ-C30).
RESULTATS : L’âge moyen de nos patients était de 57 ans avec des extrémités
allant entre 49 ans et 65 ans, avec un sex ratio de 4.1. Le tabac constitue le facteur
de risque majeur observé chez 78% de nos patients.54 % des patients étaient
classés stade IV. Le type histologique était un adénocarcinome dans 72 % des cas.
Tous nos patients étaient sous chimiothérapie. 85% des patients ont reçu une bi
chimiothérapie à base de sels de platine et 15% étaient mis sous mono-
chimiothérapie. Une altération de la qualité de vie globale en se basant sur le
questionnaire (EORTC QLQ-C30) était constatée chez 48% des patients. Une
tendance à l’humeur dépressive était présente chez 53% des patients. La douleur
était un symptôme important rapporté par les patients.22% des patients étaient
sous antalgique palier 1 et 28% sous palier 2 et 36% sous morphiniques.45% des
patients rapportaient toujours la douleur malgré la prise des antalgiques. L’impact
sur la situation financière paraît important chez 68% des patients.
CONCLUSION : Le CBP reste un véritable problème de santé publique. Au-delà
de la survie, la qualité de vie est un critère important de l’efficacité des traitements
anticancéreux.
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