Page 190 - Livre électronique des RFTP 2023
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P128.  FACTEURS DE MAUVAISE OBSERVANCE DE
               L'IMMUNOTHÉRAPIE ALLERGÉNIQUE  AUX  GRAMINÉES

               SUBLINGUALE


               S. MARZOUKI, S. DABOUSSI, A. NAAROURA, M. CHAABEN,  C. AICHAOUIA , S. MHAMDI ,
               Z. MOATEMRI


               UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, SERVICE DE PNEUMOLOGIE
               HOPITAL MILITAIRE, TUNIS, TUNISIE


               INTRODUCTION : L'immunothérapie allergénique (ITA) reste le seul traitement
               curatif de l'allergie après l'éviction. Toutefois, la durée du traitement, son coût ainsi
               que les facteurs de mauvaise observance constituent un frein à l'ITA. L'objectif de
               notre étude était d'étudier les facteurs de mauvaise  observance de l'ITA
               sublinguale aux graminées.

               METHODES : Etude rétrospective menée au service de pneumologie de l'hôpital
               militaire de Tunis incluant des patients suivis pour une rhinite allergique aux pollens
               de graminées avec un prick-test positif, associée ou non à une conjonctivite ou un
               asthme allergique qui ont bénéficié d'une ITA aux graminées .

               RESULTATS : Quarante patients étaient inclus avec un âge moyen 30±12,5 ans [8 -
               54].  La sex-ratio  était  de  0,48 (13 hommes  versus 27 femmes). La rhinite était
               présente chez tous les patients (per annuelle chez 9 patients et saisonnière chez
               31 patients). La conjonctivite et l'asthme étaient respectivement présents chez 28
               et 19 patients. Dix patients étaient polysensibilisés à d'autres allergènes. Parmi les
               40 patients inclus, 39 ont bénéficié de l'ITA. L'observance thérapeutique était notée
               chez 30 patients (77%). Parmi les patients mal observant (n=9), deux ont fait des
               sauts de  prise  à la  phase d'attaque, deux ont  arrêté le traitement à la phase
               d'attaque et cinq ont arrêté le traitement durant la phase d'entretien. Les causes de
               mauvaise observance thérapeutique retrouvée étaient l'amélioration de la
               symptomatologie (n=6 ; 66%), l’inefficacité  initiale du traitement (n=2 ; 22%) et
               l'abandon du  traitement (n=1 ; 11%).  L’amélioration clinique des  symptômes était
               associé à la mauvaise observance du traitement (p<0,05) par ailleurs, il n’y avait pas
               d'association significative avec les effets indésirables.

               CONCLUSION  :  Une  meilleure connaissance des facteurs de mauvaise
               observance semble nécessaire pour une prise en charge optimale.















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