Page 159 - Livre électronique des RFTP 2023
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P103.ASTHME TARDIF  : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE SUR 10

               ANS

               H.  KAMOUN,  H.  REJEB,  S.  ELFIDHA,  C.  JNEYEH,  D.  GREB,  I.  AKROUT,  H.
               ABDELGHAFFAR, H. HASSENE, L. FEKIH, H. SMADHI, M.L. MEGDICHE

               SERVICE DE PNEUMO-ALLERGOLOGIE IBN NAFIS, HOPITAL ABDERRAHMANE MAMI - ARIANA

               INTRODUCTION  :  L’asthme tardif  est  une maladie hétérogène  ayant des
               phénotypes et des facteurs de risques  multiples. Il est le  plus souvent sous
               diagnostiqué chez le sujet âgé  à cause  des comorbidités et  du  vieillissement
               naturel des voies aériennes. L’asthme tardif affecte la qualité de vie et entraine une
               augmentation du taux des hospitalisations et de mortalité. Le but de notre travail
               était d’identifier les  particularités cliniques et les difficultés  diagnostiques et
               thérapeutiques de l’asthme tardif.

               METHODES : Etude rétrospective incluant 49 patients présentant un asthme tardif,
               hospitalisés au service de pneumologie Ibn Nafis de l’hôpital A. Mami de 2010 à
               2020.

               RESULTATS : Dans notre étude, l’âge moyen était de 59 ans, avec un sex-ratio de
               0,4. Les symptômes respiratoires étaient dominés par la dyspnée (79,5%) et la toux
               chronique (40,8%). L’enquête étiologique a conclu à une origine allergique chez
               36,7% (sensibilisés essentiellement aux acariens chez 20,4%) et un RGO dans 51%
               des cas. Sur le plan fonctionnel, 61,2% des patients avaient un trouble ventilatoire
               obstructif (TVO), réversible dans 26,5% et partiellement réversible dans 16,3%. Un
               TVO sévère a été objectivé chez 37,4%. La spirométrie n’a pas été réalisée chez
               20,4% de nos malades en raison des difficultés d’exécution et des troubles cognitifs.
               L’évaluation de la sévérité a relevé une prédominance des stades sévères. En effet,
               90% des patients présentaient un asthme classé stades 2 ou 3. Sur le plan
               thérapeutique, 26,5% des patients étaient sous corticoïdes seuls, alors que 73,4%
               étaient sous une association de traitements. Un mauvais contrôle de l’asthme a été
               noté chez 61,3% de nos patients. Plusieurs facteurs d’exacerbation ont été relevé
               principalement une surinfection bronchique dans 40,8% des cas, un RGO dans 51%
               des cas ainsi qu’une mauvaise observance du traitement chez 26,5% des cas.

               CONCLUSION  :  L’asthme tardif  pose des difficultés diagnostiques et
               thérapeutiques, il est alors crucial de promouvoir la recherche dans cette maladie
               afin d’optimiser la prise en charge.


















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