Page 32 - Livre électronique des RFTP 2023
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P8.  LA RHINITE  ALLERGIQUE AUX POLLENS DE
               GRAMINÉES : FACTEURS  PRÉDICTIFS DE SÉVÉRITÉ

               S.MARZOUKI,  S.DABOUSSI,  A.NAAROURA,  M.CHAABEN,  C.AICHAOUIA,  S.MHAMDI,
               Z.MOATEMRI

               UNIVERSITE DE TUNIS EL MANAR, FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS, SERVICE DE PNEUMOLOGIE
               HOPITAL MILITAIRE, TUNIS TUNISIE


               INTRODUCTION :  La rhinite allergique aux pollens de graminées  est  très
               répandue dans la population générale  qui constitue un véritable problème de
               santé.

               L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs prédictifs de sévérité de
               la rhinite allergique.

               METHODE :  Il s’agissait d’une étude rétrospective et  comparative incluant  40
               patients suivis au service de pneumo-allergologie de l’hôpital militaire de Tunis. On
               a défini deux groupes : groupe 1(G1) : patients ayant une rhinite allergique modéré
               à sévère (n = 21) et groupe 2 (G2) : patients ayant une rhinite allergique légère(n =
               19).

               RESULTATS : Quarante patients étaient inclus. L’âge moyen était de 30±12,5 ans [8
               - 54] avec une prédominance féminine (sex ratio = 0,48). La rhinite était présente
               chez tous les patients (per annuelle chez 9 patients et saisonnière chez 31 patients).
               Une atopie familiale a été notée chez 17.5% (n=3 dans le G1 versus n=4 dans le G2).
               Une conjonctivite était associée chez 28patients (n =13 dans le G1 versus 15 dans le
               G2). L’asthme était présent chez 19patients (n=7 dans le G2 versus n=12 dans le
               G1dont 9patients  était partiellement non  contrôlé avec  p=0.01). La
               polysensibilisation était présente chez 10 patients (n=4 dans le G1 versus n=6 dans
               le G2). Une mauvaise observance thérapeutique était présente chez 9 patients (n=7
               dans le G1 versus n=2 dans le G2 ; p=0.045). Les troubles de sommeil étaient trouvés
               chez 30 patients (n=17 dans le  G1 versus  n=13 dans le G2  sans différence
               statistiquement significative.

               CONCLUSION  :  La présence d’un asthme mal contrôlé  et une mauvaise
               observance thérapeutique semblent participer dans les facteurs prédictifs de
               sévérité de la rhinite allergique.




















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